facebook twitter instagram linkedin google youtube vimeo tumblr yelp rss email podcast phone blog search brokercheck brokercheck Play Pause

Comparaison de deux placements

Comparer l’attrait lucratif de l’immobilier et des actions.

Étant donné que les prix de l’immobilier ne cessent d’établir de nouveaux records pratiquement partout au pays, il n’est pas surprenant que les Canadiens se demandent si l’achat d’une propriété peut s’avérer une occasion de placement plus payante que les options offertes traditionnellement sur le marché des actions. Naturellement, certains investisseurs pourraient commencer à se demander sérieusement pourquoi ils devraient s’en tenir résolument aux actions alors que les placements immobiliers semblent offrir des rendements aussi élevés. La différence se trouve dans les particularités – et celles-ci peuvent être surprenantes.

Comparaison des marchés

Le débat sur le type de placement qui offre les meilleures occasions de croissance s’est intensifié en raison de la tendance à la hausse de la valeur des propriétés canadiennes qui s’observe depuis des décennies. De nombreux propriétaires sont plutôt satisfaits de leur décision d’entrer sur le marché du logement, étant donné que la valeur de leur maison a probablement augmenté considérablement, même sur une très courte période. Cependant, les marchés boursiers ont aussi enregistré un taux de croissance impressionnant ces dernières années. En fait, les cours boursiers ont globalement surclassé les prix des maisons au Canada, quoique les cours boursiers aient davantage progressé en dents de scie. 

Depuis 2000, l’indice de rendement total S&P 500 et l’indice composé de rendement total S&P/TSX ont affiché une croissance considérable, tout comme l’indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale. Bien que les rendements des marchés boursiers soient légèrement supérieurs, comme le montre le tableau ci-dessous, ils ont traversé des périodes de volatilité stressantes. En moyenne, les marchés ont enregistré une croissance de 10 % à 15 % au cours des cinq dernières années. En comparaison, l’indice de prix de maison s’est établi en moyenne à environ 8 %, également sur une base mobile, au cours des cinq dernières années.† 

Graphique. Indice des prix des maisons Teranet-Banque Nationale par rapport à l'indice S&P 500 et à l'indice composé de rendement total S&P/TSX, rendements glissants sur trois ans, de 2002 à 2021.


Mis à part le facteur de volatilité, les actions se sont aussi bien comportées à long terme que les prix des maisons au Canada, sinon mieux, dans bien des cas. 


Il est tentant de supposer que si le prix moyen d’une maison augmente de 20 % au cours d’une année donnée, il connaîtra une augmentation comparable chaque année, mais ce n’est tout simplement pas le cas. Le marché immobilier fléchit en périodes de récession, lorsque le chômage grimpe et que des crises éclatent, qu’elles soient financières ou autres. Pourtant, les baisses sur le marché de l’immobilier ne sont même plus considérées comme normales. La hausse des prix du logement engendrée par la pandémie en est un bon exemple. Certaines personnes ont perçu l’urgence sanitaire comme une occasion de devenir propriétaires, principalement en raison des nombreux bouleversements dans leur vie professionnelle qui leur ont permis d’adopter un mode de vie plus souhaitable

La poussée exceptionnelle des achats de maisons durant les deux années de pandémie a largement été alimentée par la faiblesse des taux d’intérêt et les programmes de relance gouvernementaux destinés à maintenir l’économie à flot. Les transactions immobilières et le financement hypothécaire n’ont pas encore montré de réels signes de ralentissement. S’il est vrai que des circonstances extraordinaires peuvent peser sur le prix des maisons, rien de tel n’a été observé dans la plupart des grands marchés immobiliers canadiens depuis un certain temps et cet état de fait devrait perdurer tant que l’offre de maisons résidentielles demeurera inférieure à la demande insatiable. 

Quelle est la différence? 

Étant donné que les placements immobiliers et en actions ont tous deux enregistré des gains considérables et procurent aux investisseurs des rendements potentiellement attrayants, la différence entre ces deux types de placement peut sembler moins évidente. Cependant, pour déterminer lequel des deux serait le meilleur placement globalement pour une personne ou une situation donnée, il faut prendre en compte les avantages et les inconvénients associés à chacun.

Placement immobilier 

Avantages

  •  Outre le besoin de se loger, l’achat d’une propriété est motivé en partie par le désir de posséder un bien matériel entier. Il peut être plus satisfait de posséder un bien matériel, étant donné que les actions permettent de détenir seulement une fraction de société. 
  •  Posséder une propriété est généralement considérée comme un moyen de se protéger contre l’inflation, puisque la valeur des propriétés augmente habituellement en période d’inflation. De plus, investir davantage dans l’entretien de sa propriété entraîne presque toujours un accroissement de sa valeur.
  •  Il est plus sûr de contracter un emprunt pour financer l’achat d’un bien immobilier que pour investir sur les marchés. Il est possible d’acheter une maison avec une mise de fonds correspondant à seulement 5 % de sa valeur totale et d’obtenir un prêt hypothécaire à un taux raisonnablement bas (possible ces derniers temps) pour rembourser la valeur restante sur une longue période. Cependant, acheter des actions à crédit, transaction connue sous le nom d’achat sur marge, est considéré comme un investissement à risque élevé. 
  •  L’accession à la propriété procure une foule d’avantages fiscaux lors de la vente d’une résidence principale. 

Inconvénients

  •  Posséder une propriété exige une attention particulière. L’entretien général (et autres travaux si vous êtes propriétaire d’un immeuble locatif occupé par des locataires) peut demander du temps et de l’argent, tandis qu’un investissement en actions peut être une activité relativement passive lorsque la responsabilité est confiée à un spécialiste en placement. 
  •  Alors que le marché axé sur la valeur occupe de nos jours une vaste étendue géographique, un bien matériel peut perdre de la valeur pour plusieurs raisons, notamment les risques environnementaux, comme une inondation, ou un manque d’accessibilité aux services.
  •  Pour diversifier un portefeuille immobilier, il faut généralement acquérir une combinaison de propriétés résidentielles, locatives et commerciales, et il faut disposer d’un capital disponible considérable, ce qui n’est généralement pas à la portée de l’investisseur moyen. 
  •  En raison du coût élevé de l’immobilier, il faut parfois épargner ou emprunter des sommes considérables pour disposer de la mise de fonds nécessaire, sans parler du paiement des autres frais hypothécaires, de l’impôt foncier et de l’assurance. 
  •  La vente d’une propriété peut s’avérer coûteuse compte tenu des coûts de transaction, comme la commission de vente, les frais juridiques et l’impôt. Les vendeurs doivent automatiquement payer pas moins de 10 % du prix de vente pour conclure la vente. En comparaison, le coût actuel des transactions boursières en ligne est faible, voire nul, et les transactions peuvent être effectuées en quelques clics.
  •  La vente d’une propriété ne rapporte pas toujours un profit. Une crise ou un événement imprévus peut en tout temps faire baisser la valeur de votre propriété, si bien que la vente de celle-ci dans des circonstances défavorables peut entraîner une perte. 
  • Certains s’attendent à ce que le marché canadien du logement plafonne sous peu et que les taux d’intérêt continuent de grimper en 2022. Des indices sérieux donnant à penser que le temps des rendements illimités est peut-être révolu pourraient amener certains investisseurs à délaisser l’immobilier. 

Placement sur les marchés boursiers

Avantages 

  •  Il peut être plus difficile d’accéder à la valeur d’un bien matériel, comme une maison, qu’à la valeur d’actions, qui peuvent être achetées et vendues très rapidement et procurer des liquidités. 
  •  La valeur en temps réel de vos placements combinés sur le marché est beaucoup plus facile à calculer que la valeur d’une propriété, étant donné que l’évaluation est basée sur plusieurs critères, dont l’emplacement, le niveau d’entretien, le style, la taille, etc. 
  •  L’une des règles de placement éprouvées au fil du temps consiste à « ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier ». Contrairement à l’immobilier, il est possible de modifier un portefeuille d’actions pour tirer parti des occasions offertes dans les segments en croissance du marché et se prémunir contre le risque de baisse. 
  •  L’achat d’un éventail de fonds communs de placement, de fonds indiciels et de fonds négociés en bourse de divers secteurs d’activité peut permettre de diversifier instantanément un portefeuille moyennant un investissement de temps et d’argent beaucoup moins important que celui qui est nécessaire pour acheter une ou plusieurs propriétés. 
  •  Les comptes de placement enregistrés, comme les régimes enregistrés d’épargne-retraite et les comptes d’épargne libre d’impôt, offrent l’avantage d’une croissance à l’abri de l’impôt ou avec report d’impôt.

 Inconvénients

  •  Si l’immobilier a tendance à prendre de la valeur de façon constante, les cours boursiers sont plus volatils et les rendements – positifs et négatifs – oscillent dans une large fourchette. Les conseillers savent que les investisseurs devraient privilégier une approche d’achat et de conservation à long terme, mais il peut être stressant de surveiller quotidiennement les hausses et les baisses des cours boursiers. 
  •  Les investisseurs doivent comprendre les conséquences fiscales de la vente d’actions dans le cadre de comptes non enregistrés, notamment l’impôt sur les gains en capital, qui peut s’avérer problématique selon la durée de détention des actions. Les dividendes versés aux actionnaires pendant l’année sont aussi imposables à titre de revenu de placement. Les conseillers devraient être disposés à expliquer à leurs clients les différents types d’impôts liés aux placements afin de leur éviter des surprises de nature fiscale.
  •  Bien que la simplicité relative de l’achat et de la vente des actions puisse présenter un avantage, le fait d’effectuer un trop grand nombre de transactions sur le marché peut nuire à la stratégie d’achat et de conservation des actions visant à favoriser la croissance à long terme. 

Placements propices à la croissance

De nombreux spécialistes sont convaincus que la réouverture complète de l’économie permettra de renouer avec la prospérité lorsque les conditions le permettront. Compte tenu de l’amélioration des données sur l’emploi et de la nécessité de réaliser urgemment de nouveaux projets de construction domiciliaire, les placements en actions comme les placements immobiliers sont propices à la croissance au cours des mois et des années à venir. Et bien qu’ils ne constituent pas les seules options de placement offertes, leurs rendements historiques relativement plus solides laissent à penser qu’ils demeureront probablement pendant un certain temps parmi les meilleurs choix pour les investisseurs. 


† Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs. Les indices ne sont pas gérés et il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Les indices sont régulièrement utilisés pour évaluer le rendement de placements dans leur région, catégorie d’actif ou secteur pertinent. Ils représentent des portefeuilles de placements non gérés. Même si ces indices sont comparables aux objectifs du fonds, ils peuvent comporter des différences importantes, notamment en ce qui concerne les placements ou stratégies de placement permis, ce qui pourrait avoir une incidence sur les rendements. Pour en savoir plus, veuillez consulter l’Aperçu des fonds.

L’augmentation des taux d’intérêt entraîne généralement la diminution des cours obligataires. Plus la durée moyenne des obligations détenues dans un fonds est longue, plus le fonds risque d’être sensible aux fluctuations des taux d’intérêt. Le rendement d’un fonds fluctue en fonction de la variation des taux d’intérêt.

Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un fonds.

Les opinions exprimées sont celles de Gestion de placements Manuvie au moment de leur publication et elles pourraient changer en fonction de la conjoncture du marché et d’autres conditions. Bien que les analyses et renseignements présentés dans le présent document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité, et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation du présent document ou des renseignements et analyses qu’il contient. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements. Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements du présent document.

Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie limitée, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. Le présent document a été préparé à titre indicatif seulement et ne constitue ni une offre ni une invitation à quiconque, de la part de Gestion de placements Manuvie, à acheter ou à vendre un titre, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peuvent garantir le rendement ni éliminer les risques. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie.



Financial Advisor Websites by Twenty Over Ten Powered by Twenty Over Ten