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La réalité des placements privés

Améliorer l’accès des investisseurs fortunés.

Qu’est-ce que les terres agricoles, les terrains forestiers et les immeubles de bureaux ont en commun avec les marchés financiers traditionnels? Sûrement pas grand-chose. Ils sont considérés dans le milieu financier comme des actifs alternatifs. Traditionnellement utilisés par les grandes caisses de retraite pour diversifier l’ensemble de leurs portefeuilles, les placements alternatifs privés – et les revenus générés par leur exploitation quotidienne – peuvent jouer un rôle important, car ils ont tendance à compenser les pertes subies par les catégories d’actif traditionnelles et à procurer un rendement supplémentaire.

Le faible niveau actuel des taux obligataires pourrait inciter les investisseurs qualifiés à considérer les actifs alternatifs comme une source de revenu durable. Auparavant, les stratégies alternatives exigeaient un placement initial important et l’immobilisation de capital pendant de longues périodes, si bien qu’il était plus difficile et plus cher pour les investisseurs fortunés de recourir à ces stratégies. Cela dit, les temps changent et il est de plus en plus facile pour les investisseurs qualifiés d’opter pour ces stratégies.

Dans la foulée de la démocratisation continue de la finance, des stratégies qui font leur apparition peuvent donner aux personnes fortunées et aux petites institutions la possibilité de profiter des avantages des actifs alternatifs, qui étaient auparavant accessibles uniquement aux plus grands joueurs du secteur.

Franchir les obstacles

Il pouvait auparavant être difficile de profiter de la diversification offerte par les actifs alternatifs en raison du capital requis. Un investisseur fortuné qui voulait opter pour des placements alternatifs n’aurait pu profiter que d’une modeste exposition à cette catégorie d’actif. Le capital étant limité, les obstacles à surmonter pour investir dans plusieurs catégories d’actif étaient tellement importants que l’investisseur se voyait contraint d’en choisir une seule, alors qu’une combinaison d’entre elles aurait profité à son portefeuille.Le capital étant limité, les obstacles à surmonter pour investir dans plusieurs catégories d’actif étaient tellement importants que l’investisseur se voyait contraint d’en choisir une seule, alors qu’une combinaison d’entre elles aurait profité à son portefeuille.

Par exemple, la plupart des investisseurs habituellement détiennent des actions américaines dans leur portefeuille. Comme le montre le graphique ci-dessus, si le portefeuille était exposé aux titres immobiliers américains cotés, il y avait une corrélation positive de 0,68 entre ces placements et les actions américaines, ce qui n’est pas idéal.   Toutefois, si ce même investisseur pouvait investir dans les cinq placements alternatifs figurant dans le graphique et qu’il affectait 5 % de son portefeuille à chacune des catégories – immobilier américain privé, terres agricoles, terrains forestiers, infrastructures et placement privé –, la frontière d’efficience du portefeuille serait grandement améliorée. Résultat? Un meilleur rendement potentiel pour le même niveau de risque ou un risque moindre pour le même rendement prévu. Le graphique ci-dessous illustre la frontière d’efficience avec et sans placements alternatifs.Le graphique ci-dessous illustre la frontière d’efficience avec et sans placements alternatifs.

Jusqu’à tout récemment, ce graphique aurait été présenté aux investisseurs fortunés à des fins purement théoriques, car les exigences en matière de capital et de liquidité ne leur permettaient pas d’accéder aux placements alternatifs privés. Toutefois, certains produits changent la donne dans le secteur des placements alternatifs.

Les petits investisseurs ont droit, eux aussi, à la diversification

Grâce aux produits à capital variable qui sont entrés sur le marché, les investisseurs fortunés et les gestionnaires de fonds de plus petite taille ont accès aux placements alternatifs. Cependant, ces mandats doivent généralement détenir les actifs matériels afin de profiter des rendements potentiels. Alors, qu’en est-il de l’immobilisation de capital et des placements minimums? 

Généralement, les fonds de placements alternatifs privés sont structurés comme des fonds à capital fixe. Dans un fonds à capital fixe, le capital de l’investisseur est immobilisé jusqu’à ce que le fonds soit fermé ou liquidé, et les nouveaux investisseurs ne peuvent pas investir dans le fonds après le placement initial. Ce mode de gestion des fonds était jugé nécessaire en raison de l’effet de la « courbe en J ». 

La courbe en J, illustrée ci-dessous, est une représentation graphique du temps nécessaire pour qu’un nouveau portefeuille de sociétés devienne rentable dans le secteur des placements alternatifs, particulièrement dans celui des placements privés. Les nouveaux portefeuilles de sociétés peuvent prendre plusieurs années avant d’être rentables; les rendements non réalisés des investisseurs finaux sont ainsi plus faibles (voire négatifs) au début, avant de se redresser. Les frais sur le capital engagé, mais pas encore investi, contribuent également à l’effet de la courbe en J, puisqu’ils réduisent les rendements au cours des premières années. Les frais sur le capital engagé, mais pas encore investi, contribuent également à l’effet de la courbe en J, puisqu’ils réduisent les rendements au cours des premières années.

Avec un fonds à capital variable, les rachats anticipés peuvent compliquer l’utilisation efficace du capital. Mais ces deux facteurs – les placements récents et les frais – peuvent être gérés dans le cadre d’une structure de fonds à capital variable et, par conséquent, l’effet de la courbe en J peut être réduit.

L’une des solutions consiste à opter pour un fonds à capital variable qui combine des placements en installations existantes (qui sont rentables et génèrent un revenu, mais présentent un faible potentiel de plus-value du capital) et des placements en installations nouvelles (qui ne sont pas encore rentables ou ne génèrent pas encore de revenu, mais qui affichent un fort potentiel de plus-value du capital). Les nouveaux participants au fonds pouvaient tirer profit de la stabilité du portefeuille de placements dans des sociétés fermées, des exploitations agricoles, des ponts ou des immeubles de bureaux, tandis que les capitaux fraîchement engagés pourraient être investis dans de nouveaux actifs. 

Il est possible de bâtir un portefeuille en affectant environ 70 % de l’actif à des placements privés (terres agricoles, terrains forestiers et infrastructures, par exemple) et 30 % à des titres cotés en bourse (FPI cotées, énergie et produits de base, par exemple). Le fonds pourrait procurer la plus-value du capital à long terme offerte par le secteur des placements privés alternatifs, tout en maintenant la transparence et la liquidité dont les investisseurs canadiens fortunés ont besoin.

De plus, les actifs alternatifs pourraient ne pas être rentables avant plusieurs années, et les investisseurs fortunés pourraient avoir besoin de leur capital pour respecter des obligations à court terme. Un fonds de fonds à capital variable composé d’actifs publics et privés pourrait permettre de répondre aux préoccupations des investisseurs qualifiés en matière de liquidité.

La quête de rendement

Comme les taux obligataires ont atteint un creux record partout dans le monde, il est d’autant plus important que les gestionnaires institutionnels de petite taille et les particuliers fortunés aient accès à des solutions de rechange aux placements traditionnels à revenu fixe.

Les grandes caisses de retraite disposent de marges de crédit considérables et d’actifs importants qui leur permettent de composer avec les contraintes d’immobilisation de capital à long terme et de placement initial élevé nécessaires pour accéder aux placements alternatifs. En 2020, seulement 20 % des caisses de retraite canadiennes ayant un actif évalué à moins de 500 millions de dollars investissaient dans des placements alternatifs. En revanche, plus de 35 % de celles qui affichaient un actif de plus de 500 millions de dollars comptaient des placements alternatifs dans leurs portefeuilles.En 2020, seulement 20 % des caisses de retraite canadiennes ayant un actif évalué à moins de 500 millions de dollars investissaient dans des placements alternatifs. En revanche, plus de 35 % de celles qui affichaient un actif de plus de 500 millions de dollars comptaient des placements alternatifs dans leurs portefeuilles.

Sans les placements alternatifs, les gestionnaires de petite taille pourraient devoir prendre plus de risques dans leurs portefeuilles pour obtenir les mêmes rendements que les gestionnaires de fonds ayant accès aux placements alternatifs. La démocratisation continue de la finance semble répondre aux exigences de ces investisseurs, en raison des nouvelles structures de fonds qui peuvent donner accès à une variété d’actifs alternatifs.

Nouvelles structures, nouvelles solutions

L’existence des placements alternatifs est sans aucun doute une bonne chose pour l’ensemble de la communauté financière, mais jusqu’à tout récemment, les grands investisseurs étaient les seuls à pouvoir en profiter. À l’avenir, les investisseurs qualifiés et les petites institutions pourraient envisager sérieusement d’investir dans de nouvelles structures qui n’imposent pas de placements minimaux élevés, mais qui peuvent procurer la même diversification et les mêmes rendements que ceux offerts aux grands investisseurs. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les solutions axées sur les placements alternatifs, visitez le site manuvie.ca/mraif.


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