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L’intérêt des milléniaux et des membres de la génération Z à l’égard des conseils

Comprendre l’état d’esprit des jeunes générations pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers.  

Vous connaissez probablement plutôt bien les priorités en matière de planification financière de vos clients baby-boomers et membres de la génération X. Elles ont permis de façonner bien des pratiques de services-conseils en vigueur aujourd’hui. Mais qu’en est-il des plus jeunes, comme les milléniaux (les personnes nées entre 1981 et 1996) et les membres de la génération Z (les personnes nées entre 1997 et 2012)?  

Selon certains sondages, ils sont plus ouverts aux conseils financiers que vous pourriez le penser et ils pourraient, sans l’ombre d’un doute, profiter de ces conseils. L’orientation d’un conseiller leur donne l’occasion de mettre en place de bonnes habitudes susceptibles de les aider à atteindre les objectifs financiers qui leur importent vraiment. Comme pour tout client, la clé réside dans l’écoute attentive afin que vous compreniez parfaitement leurs besoins et soyez en mesure de les aider à dresser un plan pour les combler. 

Intérêt pour les questions financières  

Un récent sondage1 a révélé que 59 % des jeunes adultes canadiens de 18 à 24 ans (près de 6 sur 10) gèrent activement leurs finances, une donnée qui remet en question les suppositions de leurs parents (et de nombreux conseillers). En réalité, 32 % de ces jeunes adultes épargnent déjà pour acheter une maison. Fait encore plus étonnant, 19 % d’entre eux ont commencé à épargner en vue de la retraite. 

Plus que tout, une proportion élevée des jeunes qui affirment gérer activement leurs finances disent avoir confiance en leurs capacités d’épargner (83 %) et d’investir (60 %). Ils ont aussi été nombreux à indiquer qu’ils se sentent responsables sur le plan financier (82 %).

En quête de conseils et de stabilité financière 

Le même sondage a permis de révéler que cette tranche de la population souhaite obtenir des conseils. En fait, 44 % des 18 à 24 ans se tournent vers leur banque ou un conseiller pour obtenir des conseils financiers, mettant ainsi ressources professionnelles et consultation auprès de leurs parents (45 %) sur un pied d’égalité. Ils consultent aussi d’autres sources – peut-être moins fiables – comme des articles en ligne (26 %), des membres de leur famille (26 %) et des amis (27 %) de même que des médias sociaux (25 %). 

Parmi l’ensemble des répondants, nombreux s’entendent (83 %) pour dire que la stabilité financière est un élément clé de leur bonheur; parallèlement, 67 % d’entre eux sont souvent stressés par leur situation financière et 58 % craignent de contracter trop de dettes. Ce constat cible des segments auprès desquels les conseillers peuvent promouvoir leur valeur lorsqu’ils proposent leurs services à une clientèle plus jeune. 

Constituer des actifs à vitesse grand V 

Aux États-Unis, de toutes les générations, ce sont les milléniaux et les membres de la génération Z qui ont affiché les plus grands accroissements de richesse en 2021; collectivement, leurs actifs financiers ont progressé de 24 %2. Cette augmentation s’explique en partie par le transfert de patrimoine massif provenant de leurs parents, y compris les actifs des baby-boomers. Selon une prévision canadienne, les baby-boomers, les milléniaux et les membres des générations X et Z toucheront près de 150 milliards de dollars en héritage d’ici 20263; chaque groupe démographique mérite donc l’attention et le soutien continus d’un conseiller. 

Cela dit, le récent contexte a rendu les jeunes particulièrement conscients des coûts. Un sondage qui a porté précisément sur les coûts des assurances4 a révélé que 65 % des Américains de la génération Z avaient déjà exploré des stratégies leur permettant d’économiser sur les primes de contrats en vigueur, ou qu’ils envisageaient de le faire. Ce faisant, ils pourraient s’exposer à divers risques, mais cette approche cadre avec les efforts qu’ils déploient pour réduire les sorties au restaurant, utiliser moins souvent la voiture et acheter des articles moins coûteux. 

Les priorités d’épargne englobent le court terme 

Aux États-Unis, un sondage mené auprès de travailleurs baby-boomers, milléniaux et membres des générations X et Z5 a confirmé qu’une part importante de jeunes (48 % de milléniaux et 35 % de la génération Z) tiennent compte de l’épargne-retraite dans leurs priorités financières. En fait, les milléniaux et les membres de la génération Z sont presque aussi nombreux que les baby-boomers et les membres de la génération X à économiser dans ce but au moyen d’instruments autres que les régimes de leur employeur.  

Or, comme nous l’avons indiqué précédemment, ils souhaitent aussi liquider leurs dettes (60 % des milléniaux et 54 % des membres de la génération Z). Cette donnée se doit d’être au cœur de l’approche des conseillers puisque de nombreuses personnes au sein de ces groupes ont l’impression que le remboursement d’une dette freine leurs efforts d’épargne-retraite.  

Parallèlement, ils sont nombreux aussi à souhaiter se constituer un fonds d’urgence. Ils n’ont cependant pas accumulé beaucoup d’argent pour l’instant (en moyenne 3 000 $ US pour les milléniaux et 2 000 $ US pour les membres de la génération Z); il s’agit donc d’un autre segment de clients potentiels auprès desquels les conseillers peuvent intervenir pour les encourager et les motiver. 

Les attentes à l’égard de la retraite varient 

Le rêve de retraite évolue depuis longtemps, mais les différences générationnelles entrent aussi en ligne de compte. Le sondage intergénérationnel américain cité plus haut a révélé que 44 % des milléniaux et 41 % des membres de la génération Z comptent conserver un emploi ou effectuer un travail à temps partiel rémunéré après leur retraite, qu’il s’agisse de démarrer une entreprise, d’entreprendre une seconde carrière ou de poursuivre dans leur domaine actuel. Ces pourcentages sont beaucoup plus élevés que pour les baby-boomers (21 %) et les membres de la génération X (31 %).  

Les conseillers occupent une position idéale pour aider leurs jeunes clients à préciser leur vision de retraite – en étant bien conscients que certains milléniaux et membres de la génération Z prévoient de ne jamais quitter le marché du travail. Ils peuvent aussi amener ces clients à résister à la tentation de retirer leur épargne-retraite plus tôt et collaborer avec eux pour trouver le bon équilibre entre leurs besoins à court terme et leurs objectifs à long terme. 

 

Les jeunes épargnants peuvent tirer parti d’une perspective professionnelle  

Parmi les Canadiens âgés de 18 à 34 ans6 :

  • 23 % ne voient pas la pertinence d’économiser ou d’investir dans le contexte économique actuel; 
  • 32 % craignent de ne jamais venir à bout de leurs dettes;
  • 66 % s’inquiètent de ne pas pouvoir laisser d’héritage financier à leurs enfants;
  • 30 % pensent qu’ils auront besoin du soutien financier de leurs enfants en vieillissant.

Les jeunes Canadiens sont nombreux à avoir besoin d’objectifs mieux définis en matière de placement, d’assurance, de retraite et de planification successorale; voilà où les compétences exceptionnelles des conseillers peuvent être mises à profit. 


La perspective humaine en complément de la recherche numérique 

On croit souvent que les milléniaux et les membres de la génération Z préfèrent les robots-conseillers aux conseillers en chair et en os; aussi, on ne peut nier le fait qu’ils sont attirés par la technologie et les faibles soldes minimaux des comptes et les frais connexes.  

Toutefois, il y a également des signes indiquant que toutes les générations font davantage confiance aux conseillers qu’à toute autre source de conseils – y compris les robots-conseillers – lorsqu’il est question d’investir et de gérer leur argent. Dans un sondage7, 48 % des épargnants américains ont précisé qu’ils faisaient confiance aux conseillers humains, alors que seulement 11 % ont indiqué qu’ils faisaient confiance aux robots-conseillers. 

En conséquence, ne présumez jamais que ces jeunes nés à l’ère du numérique – qui n’ont pas connu le monde sans Internet – ne sont pas avides d’une perspective humaine pour les aider à comprendre, à interpréter et à vérifier l’information compilée par leurs propres recherches numériques.


 1 Intérêt des jeunes adultes envers leurs finances : beaucoup plus élevé que ce qu’en pensent leurs parents selon un sondage RBC

2 Millennial and gen Z wealth grew by 25% in 2021: Cerulli

3 The great wealth transfer – Billions to change hands by 2026

4 Survey: Americans concerned U.S. economy will get worse before it gets better  

5 Emerging from the COVID-19 pandemic: Four generations prepare for retirement  

6 Nearly one-quarter of young Canadians have stopped saving for tomorrow  

7 New survey suggests that traditional assumptions about gen Z and millennial finances get it wrong  


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