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Un avenir meilleur en vue pour les titres à revenue fixe

Examen du potentiel de rebond des obligations.

L’inflation continue de ralentir, mais les perspectives s’améliorent-elles pour les investisseurs obligataires? Après une année houleuse en 2022, les titres à revenu fixe sont peut-être à la veille de connaître une embellie, puisque les hausses des taux d’intérêt directeurs ralentissent et vont probablement prendre fin, alors que plane la possibilité d’une recession.

Voici quelques éléments à prendre en considération pour le reste de l’année 2023 : Le taux sans risque a considérablement augmenté, offrant des rendements favorables et la possibilité de « détacher le coupon » et de bénéficier d’un revenu d’intérêt plus élevé. Les obligations gouvernementales à plus longue duration offrent un bon potentiel d’appréciation dans un contexte de récession, car les cours des obligations évoluent en sens inverse par rapport aux taux d’intérêt. Tout au long de l’année 2022, par exemple, leurs cours ont baissé alors que les taux d’intérêt étaient en hausse. Les obligations pourraient retrouver la corrélation négative qu’elles ont entretenue dans le passé relativement aux actions, ce qui leur permettrait de protéger les épargnants contre un repli des marchés boursiers.

Un fonds d’obligations pourrait constituer un excellent moyen de saisir les chances qui se présentent à l’heure actuelle. Les gestionnaires de portefeuilles de titres à revenu fixe sont remplis d’optimisme quant à l’année à venir.

Voyons cela de plus près 

La liquidation conjointe des obligations et des actions en 2022 a forcé les investisseurs à se tourner vers les liquidités. Les observateurs ayant déclaré caduc le populaire portefeuille constitué à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations, de nombreux épargnants perplexes se demandaient quoi faire avec leur bas de laine.

Cette volatilité du marché était la résultante d’une combinaison unique d’événements survenus au cours des dernières années à l’échelle de la planète. Mentionnons tout d’abord la pandémie de COVID-19, qui a entraîné la fermeture des frontières et des mesures de confinement, ralenti la croissance économique et perturbé les chaînes d’approvisionnement.

Pour soutenir les économies défaillantes, les décideurs ont coupé les taux d’intérêt jusqu’à zéro et consenti des mesures de remplacement du revenu pour les travailleurs touchés par la pandémie. Le gonflement de la masse monétaire qui en est résulté a contribué aux pressions inflationnistes dans l’ensemble du système financier mondial, avec une hausse en flèche du taux d’inflation.

Face à un taux d’inflation jamais vu depuis des dizaines d’années, les banques centrales ont dû augmenter les taux d’intérêt à toute vitesse. Les marchés boursiers, en particulier ceux qui négocient des valeurs technologiques et des actifs plus risqués, en ont pâti, car les entreprises surendettées n’avaient pas les moyens de se financer. Les obligations ont également subi des conséquences néfastes, à cause de la hausse rapide des taux d’intérêt qui a fait baisser leur cours.

Les coûts d’emprunt ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 2007 en raison d’un cycle encore jamais vu de hausses des taux d’intérêt. Ces taux d’intérêt plus élevés semblent ralentir aussi bien l’économie mondiale que l’inflation. Cette année, on s’attend généralement à ce que les banques centrales commencent progressivement à diminuer la fréquence des hausses de taux ainsi que leur ampleur.

De fait, bon nombre d’indicateurs laissent entrevoir une récession à présent, mais c’est peut-être une chance à saisir par rapport aux obligations. En effet, les taux d’intérêt baissent généralement pendant les récessions, entraînant la hausse du cours des obligations.

Attendons de voir 

Dans la conjoncture actuelle, il y a beaucoup d’obligations qui offrent des revenus intéressants, des titres de créance d’État aux obligations de sociétés à rendement élevé en passant par celles d’entreprises de qualité supérieure. Pour les titulaires de titres à revenu fixe, c’est le moment d’attendre de voir ce qui va se passer, de « détacher le coupon » et profiter des rendements élevés actuels en attendant que la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada décident comment elles réagiront aux circonstances économiques du premier semestre 2023. Vu les rendements attrayants offerts par les titres de créance de sociétés de qualité supérieure, les investisseurs n’ont pas besoin d’assumer un risque supplémentaire dans l’univers des obligations spéculatives à haut rendement.

En outre, ces titres de première qualité contribuent à atténuer le risque de duration qui se présenterait si les taux continuaient d’augmenter, puisque les rendements qu’ils offrent permettront de contrer toute hausse future des taux d’intérêt. Même si les titres de créance à haut rendement offrent des revenus encore plus élevés, ceux-ci sont souvent effacés par la chute des cours quand les défauts de paiement se multiplient et que des signes de récession se font sentir. La qualité de ces titres est donc un facteur important à prendre en considération en ce moment.

En général, en période de récession, les obligations surclassent les autres titres, puisqu’elles fournissent des revenus réguliers. De plus, alors que les banques centrales s’adaptent aux pressions de récession en abaissant les taux, les détenteurs d’obligations pourraient également profiter d’une plus-value du capital. Lorsque la conjoncture économique se détériore notablement et que les taux d’intérêt sont stables ou susceptibles de diminuer, la duration prend une importance cruciale pour l’investisseur obligataire. Lorsqu’un portefeuille intègre des titres d’État à plus longue duration, il peut bénéficier d’un potentiel d’appréciation des cours en raison de la baisse des taux d’intérêt.

Une fois que les effets d’une récession se font pleinement sentir et que les attentes du marché sont établies, des occasions seront à saisir sur le marché des titres de créance à rendement élevé. En général, dès lors que les marchés ont pleinement évalué l’effet d’une récession, les écarts de rendement s’élargissent. C’est attribuable au fait qu’avec les attentes de défaillance, les investisseurs exigent une marge plus élevée par rapport aux obligations, qui sont un véhicule moins risqué. Les titres de créance de certaines sociétés seront injustement pénalisés par la hausse des taux de défaillance. Tout gestionnaire de portefeuille qui a de solides compétences en recherche sur le crédit devrait pouvoir repérer les chances à saisir à cet égard.

Fixed Income: Chart 2

Possibilités offertes par les obligations 

En 2023 et au-delà, les obligations sont destinées à reprendre leur place de pivot dans le portefeuille des clients. Les taux attrayants qui prévalent à l’heure actuelle permettent aux clients d’être payés pour attendre que les banques centrales retrouvent le bon cap dans la tourmente. Quand on commencera à percevoir la possibilité d’une baisse des taux, la duration reprendra sa place prépondérante, et la dette publique à long terme pourrait devenir un bon refuge contre un environnement de récession. Enfin, une fois que les marchés auront pleinement pris en compte une récession, de bonnes affaires se présenteront parmi les titres à haut rendement.

Les gestionnaires d’obligations ayant une expérience approfondie en analyse des titres de créance et un mandat qui leur donne les coudées franches pour repérer les occasions à saisir dans le monde entier pourraient être les mieux placés pour tirer parti de la conjoncture changeante au cours des prochaines années.

Pour en savoir plus sur les titres à revenu fixe et les conditions actuelles du marché, cliquez ici. Voyez une description des trois phases des placements en titres à revenue fixe ici.


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